Archive for the ‘Uncategorized’ Category

Wax et Soie (la suite en images)

July 9, 2010

Wax et Soie

July 8, 2010

Il y a trois semaines j’ai eu le plaisir d’assister a un defile de createurs africains et asiatiques en plein coeur du Marais.

16:00, 17 degres celsius
Emmitouflee dans mon manteau vert de laine, j’attends A. devant l’espace des blancs manteaux en remerciant ma petite etoile d’avoir laissee tous mes bons manteaux a Paris.
Je jete un coup d’oeil discret sur la montre d’un branche bobo qui passe par la….ouf je suis a l’heure ! Moi la retardataire chronique, j’ai fini par me reconcilier avec la ponctualite.

Il fait froid. Il fait beau. C’est bizarre. Je regarde les affiches de la vente privee petitHOOD scotchees un peu partout dans le Marais. C’est drole de se dire que l’on connait la businessgirl derriere cette marque. Je dis businessgirl parce que pour moi, tant qu’on a pas 35 ans, on est pas businesswoman. Businesswoman a quelqu chose de mur et “allant vers la quarantaine…” Bon allez, j’arrete de raconter n’importe quoi !

Bon en parlant de bon manteaux, j’ai oublie de preciser que j’etait devant l’espace des Blancs Manteaux ou allait se derouler un defile de mode quelques minutes (heures) plus tard.

Le defile etait une premiere dans le Marais. Organise par “Afrik Events” (how exotic!) l’evenement regroupait de vrais talents ainsi que quelques opportunistes venus surfer sur la vague “diversite” (ce mot brrr).

dsc01196

Aimant repousse

May 23, 2010

Est-il si difficile de repousser un homme ?
Il lui dit qu’il l’aime mais son amour n’est pas le bienvenu ! Il l’adore et la respecte. Il la protège et la regarde tendrement.
Elle fait les yeux doux a quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui fait battre son coeur rebelle. Elle est l’esclave de ce maître exigeant ! Qui aura le dernier mot…? A suivre ….

“ElePaon”

May 9, 2010

Abroad: Exercice de Style sur le Temps qui Passe

April 8, 2010

Billet #1 (Fin 2007)

7h30. Gring ring..

Mon horrible reveil grince. Time to wake up. Encore une dure journee en perspective…

Cela fait maintenant sept mois que j’ai quitte la griserie parisienne pour la frenesie londonienne. Londres… un grand mot. En fait c’est plutot la campagne anglaise, perdue dans un immense campus a 1 heure de londres. Ca m’a pris du temps de m’installer, de m’adapter, de me retrouver. Du temps pour accepter un clavier qui me murmure que mes articles ne seront plus corrects en grammaire francaise. On m’avait appris que le francais n’est correct qu’avec “accent”. Un accent grave pour les mot sombres, un accent aigu pour les mots legers, un accent circonflexe, chapeau protecteur d’une fine voyelle de la bruine. Un trema quand on est timide. Je m’emmele les pinceaux avec un “q” et un “w” qui sonnent “qwerty” au lieu d’un familier “azerty”. Je trebuche dans la rue et meurs toutes les 5 minutes quand je traverse une rue a contresens. Je m’adapte, j’essaie.

Je pense a tout cela le matin quand je me regarde dans mon miroir. Il est 7h55. La lumiere est blafarde dans la salle de bain. Les oiseaux chantent et le soleil s’eveille. Feist chante dans ma chambre et je me regarde dans le miroir.

 

Billet #2 (2008)

J’ai écrit billet #1 il y a 16 mois maintenant. Sans me rendre compte que le plus dur était venir. Que les challenges, deceptions et epreuves ne faisaient que commencer.

Ces derniers temps je me prends à penser aux nomades. Ces tribus qui sillonnaient et qui sillonnent toujours le désert du sahara ou la foret amazonienne. Je me suis prise a penser aux tribus indiennes forcées par l’invasion européenne a devenir sédentaires dans des zones déterminées; des reserves.

Billet #3 (Avril 2010)

J’ai écris billet #1 il y a 30 mois maintenant. Billet #2, 14…

Quand j’imagine le temps qui passe, je pense à un ruban de soie. Je pense à une  longue mèche de cheveux blancs. Comme la mèche, le temps est diaphane, luminescent, transparent. Comme la mèche, le temps est fragile. Il peut s’arrêter, d’un coup de ciseaux, tranchant, net, sec. Le temps peut aussi être un bel amant. Intrigant, tendre, attentif. Parcimonieux mais généreux à la fois quand il dispense chance et bonheur. Je me souviens pourquoi je suis partie. Je ne suis pas sure d’avoir trouvées toutes les réponses à mes questions. Mais le temps mon amant m’a éveillée d’un baiser sur la joue ce matin. Il m’est enfin revenu. Il est enfin à mon chevet. Dans mon lit. Il m’avait tourné son dos si parfait, il y a quelques temps.

Trente mois exactement.

La Fée

rise of a tide

March 24, 2010

We like Arise Magazine. We like that it is not a perfect copy of a Conde Nast magazine. We like that Arise speaks to the coloured cosmopolitan crowd. We like that Arise respects its readers by providing quality content on lifestyle, culture, politics, luxury and Africa. We like that Arise is raising the awareness of africans as to the wealth of their continent. We like that Arise is optimistic. Arise is pretty cool !

 

 

 

 

 

Kiki, March 10, Antwerp

March 14, 2010

November 9, 2009

maxwell

Dandy fou. Histoire de l’Homme.

October 21, 2009

La Societe des Ambianceurs et Personnes Elegantes. A tous ceux qui disent “SAPE”, “SaPe”, “sape” la seulement…. Sans savoir d’ou vient le mot…voila!

La petite histoire veut que le nom “sape” vienne d’un malentendu entre un francais (pas tres intelligent) et un congolais (illettre).

Les “ambianceurs” sont partout! A Bamako, Dakar, Douala, Kinshasa, ou Lome! La beaute du concept “SAPE”, c’est que tout le monde peut participer. La seule discrimination est celle du genre. Car le “sapeur” est un homme. On dit souvent d’une fille qu’elle est bien “sapee”, mais la race des “sapeuses” n’a pas la sophistication et (ou?) l’outrance des ces dandys masculins. 

Black dandy

Alors pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler qu’est ce que la “sape”? Bien… je dirais que le concept evolue en fonction des latitudes. Il reste cependant propre au paysage stylistique et culturel de l’Afrique sub-saharienne.

Pour faire court, un sapeur est un dandy. Il a le port fier et l’outrance d’un Beau Brummell. Le concept n’est pas nouveau. Au temps des grands royaumes sub-sahariens et meme durant la traite, la richesse et sophistication des parures etait un signe d’appartenance (ou pas) a une frange de la société cultivee, intellectuelle, savante et surtout independante. Les elites de nos pays se differenciaient autant par la richesse de leur atours, les reflets de leur pierres et bijoux precieux qu’a d’autres signes exterieurs de richesse.

Il est bon a noter cependant que le concept de la “Sape” vient du melange culturel entre Europe et Afrique. La presence des Noirs dans l’Europe du Moyen Age et de la Renaissance a longtemps ete passee sous silence. Combien de gens pensent encore que le melange des civilisations est un fait moderne, fruit de “l’ouverture des frontieres occidentales” et des transports de masse. Il est bon de se rememorer qui etaient les sapeurs originels. Ces dandys qui sillonnaient les rues de Paris et Londres dans un siècle qui leur etait sombre. Un siècle qui commencait a peine a reconnoitre leur qualite d’êtres humains.

L’annee derniere, j’arpentais la National Portrait Gallery de Londres avec une amie. Tous ces portraits d’une finesse et d’une qualite exceptionnelle nous emouvaient. Et puis nous nous arretames devant un scandaleux du 19e siècle. L’un de ces hommes par qui le scandale etait arrive. Son regard franc et ouvert nous a subjugue. Et nous nous sommes demandees en pouffant si on pouvait avoir le beguin pour un homme mort deux siecles plus tot.

Je n’ai toujours pas trouve de reponse a cette question mais ne manque pas de me la reposer en regardant ces images d’un autre siècle.

Comme quoi le style est transcendental et le bon gout eternel…

black dandy, London circa 1903

AfroBeat + 70s

October 20, 2009

fela_kuti

As far as I can remember, the name “Fela” brings to my ears the sound of trumpets, a brass band, something about excess, pride and passion. Is it the furiously personal style, the women, the saxophone, the raw sexuality, the body? I guess it’s a mix of it all. Forty years later what remains of the fantastic Fela Anikulapo Kuti?  The Ziggy Stardust of Awolowo Road? The prince of Afrobeat. Afrobeat, this odd and frivolous jazz of Funk, Yoruba language and nights of independence. When I hear AfroBeat, I think Kwame Nkrumah, Silvanus Olympio, George Padmore, Ahmed Sekou Toure in the years before the independence. Before they all became corrupted, murderers, murdered, socialist, anarchists or simply forgotten.

1960

The 1960s were years of social and political uproar in the western world. Too many have forgotten how very similar these years were in the not yet independent Ghana, Nigeria, Cameroon, Kenya, Cote d’Ivoire, Togo, Tanzania, so on and so forth.

But where there is uproar, there is change, evolution in one way or another. Contraction before expansion. The 1960s 1970s were by far the most creative years in post-modern Africa.

But I will get back on the subject of creativity in the 60s and 70s in another note. For the time being I just want to recall this cold and gloomy night of winter in 2008. The night when I saw one of the descendent of this dynasty of gifted men. He was twisting, twisting, twisting. His body similar to a supple creeper; his shape and energy captivating for both men and women alike. He was Seun Kuti. He made me think of the High Life.

Kuti