Archive for the ‘Culture’ Category

Petite Salade de Pastèques et sa Feta

January 2, 2011

Ingredients

700g de pastèque, 280g de feta, 20g de feuilles de basilic, un demi oignon rouge, un filet d’huile d’olive 

Preparation

+ Couper la pastèque en triangles épais

+ Melanger les triangles avec les cubes de feta, les feuilles de basilic et le demi oignon rouge (coupé en tranches fines).

+ Servez immédiatement.   

Wax et Soie (la suite en images)

July 9, 2010

Wax et Soie

July 8, 2010

Il y a trois semaines j’ai eu le plaisir d’assister a un defile de createurs africains et asiatiques en plein coeur du Marais.

16:00, 17 degres celsius
Emmitouflee dans mon manteau vert de laine, j’attends A. devant l’espace des blancs manteaux en remerciant ma petite etoile d’avoir laissee tous mes bons manteaux a Paris.
Je jete un coup d’oeil discret sur la montre d’un branche bobo qui passe par la….ouf je suis a l’heure ! Moi la retardataire chronique, j’ai fini par me reconcilier avec la ponctualite.

Il fait froid. Il fait beau. C’est bizarre. Je regarde les affiches de la vente privee petitHOOD scotchees un peu partout dans le Marais. C’est drole de se dire que l’on connait la businessgirl derriere cette marque. Je dis businessgirl parce que pour moi, tant qu’on a pas 35 ans, on est pas businesswoman. Businesswoman a quelqu chose de mur et “allant vers la quarantaine…” Bon allez, j’arrete de raconter n’importe quoi !

Bon en parlant de bon manteaux, j’ai oublie de preciser que j’etait devant l’espace des Blancs Manteaux ou allait se derouler un defile de mode quelques minutes (heures) plus tard.

Le defile etait une premiere dans le Marais. Organise par “Afrik Events” (how exotic!) l’evenement regroupait de vrais talents ainsi que quelques opportunistes venus surfer sur la vague “diversite” (ce mot brrr).

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Le début

May 4, 2010

On dit souvent que le début de toute chose est difficile. Je confirme. Ca l’est.
Les lecteurs francophones me pardonneront mes fautes d’orthographe, mes accents manquants, ma grammaire approximative. Cela fait 1 an et demi que je ne parle le francais que par épisode, par flash, par moment d’éruption vocale.
J’avais quitte P. l’année derniere. En 20xx. Ce départ, je l’avais préparé. Muri. Longuement anticipe. C’etait même devenu une obsession.

Ce départ, je le voulais. Parce que ca faisait trop longtemps que je ne me sentais pas bien. Dans la ville lumière.
Frustration. C’etait le mot clé. Frustration de ne pas trouver de travail. Ou d’en trouver qui ne débouche sur rien. Marre de tout. Marre des amis qui vous trahissent, des hommes qui ne conviennent pas ou qui finissent par vous ignorer. Marre de se sentir de trop. Marre de ne pas appartenir.

Je suis partie. Le 23 Jxxx 20xx, j’ai quitte P. Je n’ai rien ressenti. A part un vague stress, un au revoir a la nuit d’été indien, perchée sur ma terrasse de 15m2 avec vue sur le Sacre Cœur. La j’ai dit au revoir a mes années folles, pas si folles. Au revoir a mon incongruité, a ma folie semi-dépressive.

Je me sentais mieux. Bien étrangement mais si familièrement, mon bien être etait venu d’ailleurs. D’un pays plus proche de l’équateur que celui qui accueillait ma terrasse. D’un pays ou mon corps aminci avait brule ses toxines sous les vaguelettes d’une piscine turquoise. Une piscine perchée au 10e étage d’un hôtel. Un soleil de feu qui brulait mes frêles épaules.

C’etait les vacances. 4 semaines d’angoisse, de routine et de moments d’excitation. Quatre semaines où j’ai grandi. Découvert qui je suis. Qui j’étais. Mes racines.
On dit souvent qu’un homme ne se construit qu’en connaissant son passe. Le présent reposerait sur les ruines et splendeurs du passe, tremplin pour l’avenir.
J’ai longtemps lutte pour comprendre mon présent. J’ai enfin compris que mon début de réponse se trouvait dans un passe proche et lointain à la fois.

J’allais comprendre qu’il fallait que je tourne la tête. Regarde dans mon dos. Que je comprenne comment une petite fille née dans un petite clinique, dans une rue simple, qui passa sa vie a voyager, ne restant jamais que deux ans tout au plus dans un seul endroit. Cette fille sans racine, qui se cherche des racines. Nomade au milieu des sédentaires, jamais à l’aise nulle part, toujours a l’aise partout.

La suite de l’histoire sera racontée plus tard. Toujours est-il que la, ca y est. J’habite dans la ville folle. Celle qui achète sans fin, qui abrite les étoiles déchues. Je me cache dans leur ombre, a mon atelier de travail. Je file toute petite dans les pas brules de ses géants déchus. J’attends mon heure.

Je m’assois dans mon canapé de cuir au milieu de mes vêtements de luxe achetés trois fois trop cher. Je lève ma tête vers l’écran plat qui diffuse des images pour m’endormir. Pour endormir ma solitude. Mon ennui. Ma souffrance.
Je suis partie mais j’ai toujours aussi mal. Peut être plus.

Ce soir, je serais sans doute toute seule, encore une fois. Je ferais mes plans pour l’année à venir:
1. Ne pas se suicider.
2. Trouver un sens au son des aiguilles d’une montre.
3. Aimer, sans doute l’essence de la vie.

Oui, il est dans le vrai celui qui a dit que tout début est difficile. Tellement vrai.

La Fée

La Pâtisserie des Rêves

April 27, 2010

93 Rue du Bac 75007 Paris

Histoire de l’Afrique de l’Ouest: Royaume d’Ife

April 20, 2010

Le prix Nobel de Literature 1986, le Nigerian Wole Soyinka visitera en Mai la grande exposition “Kingdom of’Ife” au British Museum de Londres.

Kingdom of Ife promet d’être à la hauteur de son exceptionnel curateur Mr Wole Soyinka.

Akinwande Oluwole Soyinka fut le premier Nigérian (et africain) à remporter le prix Nobel de Littérature en 1986. Cet écrivain, poète et auteur de nombreuses pièces de théâtre était un cousin au premier degré de feu Fela Kuti. Après des études brillantes aux Université d’ Ibadan et de Leeds, il retourne au Nigeria et s’intéresse au courant d’art dramatique de l’époque. Il enseignera notamment à l’université de Lagos, Ibadan et Ife. Maisson influence ne s’arrêta pas à la littérature.

Il joua un rôle actif dans la politique nigériane des années 60. En 1965, Soyinka lance un appel à l’annulation des élections de l’Ouest Nigérian sur l’une des radios locales. Il est arrêté et passera près de deux ans derrière les barreaux. Loin de le faire taire, suite à cette expérience, le professeur de littérature continuera de dénoncer corruption et dictature au sein et au delà des frontieres de son pays.

L’exposition sur le Royaume d’Ife promet d’être un évènement pour toute personne intéressée par l’histoire et l’art subsaharien. J’ai moi-même découvert il y a quelques années au cours d’une exposition similaire que j’avais des ancêtres Yoruba. Ces ancêtres avaient émigré du nord de Lagos pour aller s’installer autour du lac Volta (actuel Ghana).

Saumon du Dimanche au Citron Jaune

April 18, 2010

Ingrédients

3 citrons jaunes bio
1 cuillère a café d’aneth
1 filet entier de saumon sauvage
1 cuillère a soupe d’huile d’olive

Ustensiles
1 grand couteau a pain
1 petit couteau a viande
1 plat a four
1 planche a découper

When I am a Mama, I want to wear pink like Michelle…

April 15, 2010

L’Objet du Désir: Marie-Antoinette, Christian Louboutin

April 14, 2010

Abroad: Exercice de Style sur le Temps qui Passe

April 8, 2010

Billet #1 (Fin 2007)

7h30. Gring ring..

Mon horrible reveil grince. Time to wake up. Encore une dure journee en perspective…

Cela fait maintenant sept mois que j’ai quitte la griserie parisienne pour la frenesie londonienne. Londres… un grand mot. En fait c’est plutot la campagne anglaise, perdue dans un immense campus a 1 heure de londres. Ca m’a pris du temps de m’installer, de m’adapter, de me retrouver. Du temps pour accepter un clavier qui me murmure que mes articles ne seront plus corrects en grammaire francaise. On m’avait appris que le francais n’est correct qu’avec “accent”. Un accent grave pour les mot sombres, un accent aigu pour les mots legers, un accent circonflexe, chapeau protecteur d’une fine voyelle de la bruine. Un trema quand on est timide. Je m’emmele les pinceaux avec un “q” et un “w” qui sonnent “qwerty” au lieu d’un familier “azerty”. Je trebuche dans la rue et meurs toutes les 5 minutes quand je traverse une rue a contresens. Je m’adapte, j’essaie.

Je pense a tout cela le matin quand je me regarde dans mon miroir. Il est 7h55. La lumiere est blafarde dans la salle de bain. Les oiseaux chantent et le soleil s’eveille. Feist chante dans ma chambre et je me regarde dans le miroir.

 

Billet #2 (2008)

J’ai écrit billet #1 il y a 16 mois maintenant. Sans me rendre compte que le plus dur était venir. Que les challenges, deceptions et epreuves ne faisaient que commencer.

Ces derniers temps je me prends à penser aux nomades. Ces tribus qui sillonnaient et qui sillonnent toujours le désert du sahara ou la foret amazonienne. Je me suis prise a penser aux tribus indiennes forcées par l’invasion européenne a devenir sédentaires dans des zones déterminées; des reserves.

Billet #3 (Avril 2010)

J’ai écris billet #1 il y a 30 mois maintenant. Billet #2, 14…

Quand j’imagine le temps qui passe, je pense à un ruban de soie. Je pense à une  longue mèche de cheveux blancs. Comme la mèche, le temps est diaphane, luminescent, transparent. Comme la mèche, le temps est fragile. Il peut s’arrêter, d’un coup de ciseaux, tranchant, net, sec. Le temps peut aussi être un bel amant. Intrigant, tendre, attentif. Parcimonieux mais généreux à la fois quand il dispense chance et bonheur. Je me souviens pourquoi je suis partie. Je ne suis pas sure d’avoir trouvées toutes les réponses à mes questions. Mais le temps mon amant m’a éveillée d’un baiser sur la joue ce matin. Il m’est enfin revenu. Il est enfin à mon chevet. Dans mon lit. Il m’avait tourné son dos si parfait, il y a quelques temps.

Trente mois exactement.

La Fée